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Selon des études le "jeu" pathologique coûterait chaque année entre 2,5 et 5 milliards $ à la société québécoise |
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Au
moment où Loto-Québec se prépare à publier son plan
d'affaires, deux études américaines mettent en lumière les
coûts sociaux relié à la légalisation des jeux de hasard et
d'argent. Le nombre de faillites personnelles serait deux fois plus élevées là
où sont situés les casinos. L'augmentation de la criminalité;
des fraudes
contre les employeurs... en seraient aussi les corrolaires. Des conséquences qui coûteraient au bas mot,
entre 2,5 milliards et 5 milliards de dollars par année au Québec, a appris le journaliste
Alec Castonguay du
DEVOIR. Cet excellent article
d'enquète a été publié à la
Une de l'édition du 10 avril
de ce grand quotidien. Une autre étude va dans le même sens... www.jeu-compulsif.info a aussi pris connaissance d'une autre étude états-uniennes sur le sujet. Le célèbre professeur et économiste Earl L. Grinols de l'Illinois dans son livre “Gambling in America: Costs and Benefits ” publié chez Cambridge University Press.Les coûts sociaux associés au jeu pathologique sont, selon lui, très nombreux : augmentation de la criminalité, de la violence domestique et du mauvais traitement aux enfants; temps de travail perdu; faillites, privations financières des familles des joueurs pathologiques. Pour cet économiste les coûts, qu’il chiffre à 54 milliards de dollars/an, auraient atteint des dimensions épidémiques. Le «US General Accounting Office» évalue à 110 milliards de dollars annuellement les coûts reliés à l'abus des drogues. Grinols évalue les bénéfices reliés à l’apport économique des casinos à 46 $ par joueur alors que les coûts sociaux sont à la hausse et représenterait une somme de 289 $ par joueur ! Il écrit; “les dépenses annuelles reliées aux problèmes associés au jeu pathologique sont comparables à la valeur de la production perdue lors d'une récession économique de quatre ans.” C’est tous les contribuables qui doivent payer la note pour les problèmes d’une minorité, écrit-il. (LIRE L'ARTICLE D'ALAIN DUBOIS du 24/04/2004 SUR CETTE ÉTUDE ICI ) M. Robert Ladouceur, un chercheur financé pendant plus de 20 ans par
les services corporatifs de Loto-Québec) ne chiffre qu'à 2,1 pour cent
la population qui est victime de son obsession pour le jeu, soit 140
000 individus. Facture annuelle: plus de 2,5 milliards $. Statistique
Canada et une étude léger Marketing estimait que (respectivement)
4,6 et 5% pour cent des Québécois pouvaient souffrir de graves
problèmes de jeu pathologique, la facture atteidrait alors plus de cinq
milliards par année. Une étude de la
Régie régionale de la santé et des services sociaux de Mtl-Centre
confirme ces chiffres,
elle évalue à 4,8% le taux de prévalence général de joueurs pathologiques
et à 9% chez joueurs compulsifs
amateurs de loteries vidéo (40% des joueurs des ALV éprouveraient
des
problèmes de jeu divers)... SOURCE: PRESSE CANADIENNE, LE DEVOIR, MaInrternet, JEU COMPULSIF INFO, éditions du 10 avril 2004 Jeu d'argent - Concilier l'État infirmier et l'État tenancier?"Depuis 2002, les jeux de hasard et d'argent gérés par l'État québécois ont généré environ 3 % du budget du gouvernement du Québec: ceci équivaut à un montant, considérable, de plus de 1,35 milliard de dollars. Il y a deux ans, Loto-Québec remettait en dividendes à l'État des sommes supérieures à celles fournies par Hydro-Québec ou par la Société des alcools du Québec."Pour lire la version intégrale de cette article du journal le DEVOIR, cliquez ICI 10/04/2004Auteurs: Serge Chevalier, Sociologue, spécialiste des jeux d'argent & Élisabeth Papineau, Chercheuse, Institut national de la recherche scientifique et Institut national de santé publique du Québec
GRAPHIQUES
ET FIGURES DE LA RECHERCHE ICI
Résumé par Copernic Summarizer
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